Parler d’un seul plat de la cuisine asiatique serait totalement dommage étant donné l’immensité de l’Asie et la richesse de la gastronomie asiatique. Avec une cinquantaine de pays qui la composent, l’Asie est l’un des continents les plus culturellement riches. Cela implique évidemment la gastronomie et l’art culinaire. Ainsi, avant de choisir le plat de la cuisine asiatique qui vous séduira plus que les autres, il faudra en savoir plus sur les habitudes culinaires des différentes régions d’Asie.
Oubliez vos idées reçues en Asie de l’Est
On pense immédiatement à la cuisine chinoise dès qu’il est question de gastronomie d’Asie de l’Est. Certes, la cuisine chinoise est parmi les plus appréciées au monde, mais la cuisine asiatique de l’est est encore plus riche, encore plus étendue. L’Asie de l’Est comprend aussi le Japon, Hong Kong, la Corée du Nord, la Corée du Sud et d’autres pays. Et malgré leur proximité, ces pays ont chacun leurs propres habitudes culinaires. Ainsi, on oublie les idées reçues et on y va avec l’esprit ouvert afin d’apprécier pleinement les saveurs de cette partie du monde à travers chaque plat de la cuisine asiatique de l’est que l’on découvre.
Rien que la cuisine chinoise est riche de diverses habitudes culinaires qui changent d’une région à l’autre. On compte jusqu’à 8 cuisine régionales chinoises. Bien entendu, il existe quelques pratiques communes qui se font partout en Chine :
- La cuisine chinoise allie société, philosophie et médecine.
- Les plats chinois présentent l’harmonie parfaite entre le yin et le yang.
- Les ingrédients sont classés par genre (masculin et féminin). Ils s’opposent et se complètent dans le respect du yin et du yang.
- La cuisine chinoise repose sur la règle des quatre natures (le chaud, le tiède, le frais et le froid)
- Les plats chinois sont réalisés selon le concept des 5 saveurs : aigre, sucré, salé, piquant, amer.
La cuisine asiatique de l’Est s’exprime autrement au Japon où la cuisine est un véritable art de vivre. La cuisine nippone utilise beaucoup de riz, de poisson et de tofu. Le wasabi et le soja quant à eux, sont incontournables concernant les sauces. D’ailleurs, découvrir un vrai plat de la cuisine asiatique de l’Est à travers la cuisine japonaise ne devrait absolument pas se limiter aux sushis. Avec près de 7.000 îles qui le composent, le Japon est riche de centaines d’autres spécialités. Les cuisines régionales y sont diverses et variées.
En Corée du Sud, la cuisine est dictée par la diversité et la qualité. On y mange beaucoup de riz comme dans pratiquement tous les pays asiatiques. Les légumes et les viandes marinées font aussi partie des ingrédients de base de la cuisine sud coréenne. Crus ou cuits, les plats sud coréens sont consommés dans le calme parce que le repas est pour eux synonyme d’apaisement.
Bref, que vous découvriez la cuisine coréenne, mongole ou encore la cuisine de Taïwan, il faut oublier les préjugés et les a priori. On y a va avec l’esprit ouvert pour découvrir les meilleures facettes de la cuisine asiatique de l’Est.
Cuisine d’Asie Centrale, entre l’Orient et l’Occident
En Asie Centrale, la cuisine présente essentiellement des caractéristiques métissées, entre l’Orient et l’Occident. Véritable carrefour entre ces deux régions du monde, l’Asie Centrale est constitué de ces pays que l’on n’associe pas naturellement à l’Asie. C’est le cas entre autres le Tadjikistan, l’Ouzbékistan, le Kazakhstan ou encore le Kirghizistan. Cette région connaît en tout cas des influences chinoises, arabes, turques, grecques, etc. Sa culture en est incontestablement empreinte et cela concerne évidemment la cuisine. Goûter à un plat de la cuisine asiatique centrale vous permettra de savourer ces diverses influences.
En dégustant un plat de la cuisine asiatique centrale, on se rend compte que la simplicité, les saveurs et la consistance en sont les maîtres-mots de la gastronomie. Les plats sont préparés conformément aux besoins des populations locales qui sont guidées par des conditions climatiques parfois rudes. La cuisine asiatique centrale s’adapte également aux traditions nomades qui y sont très ancrées. En tout cas, les viandes de mouton et de cheval y sont très consommées, de même que le poulet et les abats. La grillade est l’un des modes de cuisson les plus utilisés. La cuisson à la vapeur est également relativement courante, de même que l’utilisation du wok et du tandoor, un four traditionnel que l’on retrouve surtout en Ouzbékistan. En plus de la viande, les légumes occupent une place importante dans la cuisine asiatique centrale. D’ailleurs, y trouver un plat végétarien n’est pas bien difficile. Par ailleurs, les épices et les herbes aromatiques sont primordiaux dans la confection de n’importe quel plat de la cuisine asiatique centrale. On peut citer le cumin, le sésame, les poivres, la coriandre, l’aneth, etc.
Des influences chinoises et indiennes dans la cuisine asiatique du Sud-est
L’identité de la cuisine asiatique en général repose aussi sur la cuisine de l’Asie du Sud-est. Cette région est constituée de plusieurs pays d’influence notoire sur la culture régionale. On peut citer en particulier la Chine et l’Inde, deux véritables géants culturels. La situation géographique des différents pays joue beaucoup dans ces influences. En effet, les caractéristiques de la cuisine chinoise sont présentes dans les régions proches de la Chine, notamment le nord du Vietnam. On identifie plus d’influences indiennes dans le Sud du Vietnam qui est donc géographiquement plus proche de l’Inde.
Les influences indiennes sont bien présentes dans la cuisine thaïe qui utilise beaucoup d’épices, notamment le piment. Les Birmans ont également adopté quelques caractéristiques de la cuisine indienne à travers les épices, plus particulièrement les curry. Autant les épices utilisés dans la cuisine birmane sont hérités de l’Inde, autant les plats sont hérités de la Chine. Ainsi, on y mange des soupes ou du riz « chinois » avec des épices indiens. D’autre part, le Vietnam a été particulièrement ouvert aux influences extérieures parce que le Nord et le Sud du pays ont adopté beaucoup d’habitudes culinaires chinoises alors que le centre porte plus de traits spécifiques de la cuisine thaïe.
Ne vous contentez pas de goûter à un seul plat de la cuisine asiatique du Sud-est parce que vous passerez à côté de nombreuses découvertes culinaires. Et si vous en avez un jour l’opportunité, voyagez en Asie du Sud-est et expérimentez la nourriture de rue. C’est une excellente manière de découvrir les vraies saveurs locales. Le street food est une véritable institution en Thaïlande, aux Philippines, au Cambodge ou encore en Indonésie et partout dans les pays d’Asie du Sud-est. En plus de découvrir les plats que les locaux mangent au quotidien, manger dans les échoppes de rue fait découvrir en même temps leurs habitudes réelles.
Le continent asiatique est composé de 47 pays et chacun est composé de plusieurs régions. Chaque région exprime alors une facette parmi tant d’autres de la culture asiatique. Ainsi, il n’y a pas qu’un plat dans la cuisine asiatique, il y en a des milliers à découvrir absolument. Il faudrait toute une vie pour goûter à l’ensemble de la cuisine asiatique, mais la meilleure manière d’envisager la cuisine de ce fascinant continent est d’y aller avec l’esprit ouvert.