Partir à la découverte de la cuisine asiatique, plus précisément de l’entrée dans la cuisine asiatique, c’est explorer les richesses gastronomiques de tous les pays d’Asie. L’entrée dans la cuisine asiatique regroupe en effet celle de la Chine, du Japon, de la Thaïlande, du Vietnam, du Sri Lanka, d’Inde et des autres pays asiatiques dont certains ne sont pas toujours associés à l’Asie. C’est notamment le cas du Pakistan, du Liban, de la Turquie et d’autres territoires qui se trouvent bel et bien en Asie. En tout cas, une variété impressionnante de préparations typiques est à votre portée si vous voulez en savoir plus sur l’entrée dans la cuisine asiatique.
Entrée cuisine asiatique : les habitudes culinaires changent d’une région à l’autre
D’une superficie de plus de 44.5 millions de km², le continent asiatique se subdivise en plusieurs régions. Il y en a 5 en tout : l’Asie Centrale avec les pays dont le nom se termine en « tan » (Kazakhstan, Ouzbékistan, etc.), l’Asie de l’Est (Chine, Japon, Hong Kong, Taïwan, les deux Corée, etc.), l’Asie du Sud (Sri Lanka, Inde, Pakistan, Maldives, Népal, etc.), l’Asie du Sud-est (Thaïlande, Vietnam, Malaisie, etc.) et l’Asie Occidentale (Turquie, Liban, Koweït, Arabie Saoudite, Arménie, etc.) Ces différentes régions ont chacune leurs propres habitudes culinaires. Ainsi, trouver une seule entrée dans la cuisine asiatique n’est pas possible. Il faudra en goûter plusieurs qui soient issus de cultures et de pays différents.
Une entrée de la cuisine asiatique centrale bénéficie par exemple à la fois des influences du Moyen-Orient et de celles de la Méditerranée. La cuisine dans cette région porte des empreintes grecques, chinoises, arabes, russes, etc. D’autre part, en Asie de l’Est, la cuisine chinoise est certainement l’une des plus connues. Beaucoup de gens réduisent même la cuisine asiatique de l’Est à l’art culinaire chinois. Sachez pourtant que les cuisines de cette partie de l’Asie se différencient en de nombreux points, d’un pays à l’autre. En Chine par exemple, tous les services du repas (incluant évidemment l’entrée) sont préparés conformément au principe du yin et du yang. L’hôte s’assure donc de proposer l’équilibre parfait entre les aliments « féminins » et les aliments « masculins » La cuisine coréenne quant à elle, prône particulièrement la qualité et le goût. Et ce principe se traduit dans chaque préparation dont les ingrédients sont composés de beaucoup de légumes, de fruits de mer et de condiments comme l’ail, le piment ou le sésame. Au Japon, la fraîcheur est l’un des critères de base d’une bonne cuisine. La préparation des mets japonaise préserve donc cette fraîcheur. Les Japonais sont de grands adeptes de plats crus ou rapidement frits ou grillés. Les poissons, le riz, les légumes et les algues figurent alors parmi les principaux ingrédients utilisés dans la préparation des entrées japonaises (et du reste du repas, d’ailleurs) Parallèlement à cette grande fraîcheurs, les Japonais sont également les rois des aliments fermentés. Ceux-ci ne rencontrent pas toujours de franc succès à l’étranger, mais les Japonais en raffolent. Pour une entrée cuisine asiatique insolite, n’hésitez pas à déguster les préparations les plus improbables comme le natto. Cette préparation à base de haricots fermentés est souvent servi avec du riz.
Parlons également de la cuisine asiatique du Sud-est, dont la cuisine thaïe est certainement la plus connue. Les points de ressemblance avec les cuisines chinoise, birmane ou encore indienne sont incontestables. Toutefois, la cuisine thaïlandaise a bien évidemment ses propres spécificités. La fraîcheur en est l’un des premiers secrets, mais les Thaïlandais sont aussi des adeptes incontestés d’aromates en tous genres :
- Citronnelle
- Basilic rouge
- Coriandre
- Menthe
- Curry
Ces habitudes culinaires thaïes se traduisent évidemment à travers chaque entrée que vous pourrez goûter.
Vous l’aurez compris, les traditions culinaires autour de l’entrée dans la cuisine asiatique changent d’un pays à l’autre et d’une zone à l’autre du continent. Ainsi, les spécificités d’une entrée dépendront entièrement de la gastronomie du pays duquel elle est issue.
Le concept d’entrée n’existe pas toujours dans la cuisine asiatique
Le concept d’entrée, c’est-à-dire du premier service lors d’un repas, est surtout pratiqué et connu en occident. L’Europe, l’Amérique du Sud et l’Amérique du Nord sont les principaux continents à avoir adopté ce service qui précède le plat de résistance du repas. Ainsi, l’entrée comme nous la connaissons n’existe pas toujours en Asie, surtout sur les parties du continent qui sont éloignées d’Europe. Toutefois, même si l’entrée proprement dite n’est pas toujours bien définie pendant un repas, beaucoup de pays ont pour traditions de servir un « starter » ou un « appetizer » avant tout le reste.
Ainsi, au Japon les sashimis sont certainement les entrées les plus connues. Vous serrez toutefois étonné de savoir que ces mets ne sont pas systématiquement servis lors d’un repas traditionnel japonais. D’ailleurs, les Japonais n’en mangent pas forcément tous les jours. Ce sont même des mets de fête. D’ailleurs, lors d’un repas japonais typique, tout est servi en une seule fois. Les convives peuvent alors composer leur repas en fonction de leurs envies et associer les saveurs et les textures à leur guise. Mais pour mieux apprécier les mets, il vaut mieux commencer avec les sashimis, continuer avec les plats puis le riz et enfin la soupe miso.
Le concept d’entrée dans la cuisine asiatique est plus concret en Turquie où l’on sert traditionnelle des mezze en début de repas. Ce sont des assortiments de petits plats dont certains sont froids et certains chauds. Les plats salés, sucrés ou même pimentés peuvent composer les mezze turcs. Notons que les mezze sont relativement répandus dans les autres pays d’Asie du Sud-est, notamment au Liban, un pays qui se trouve non loin de la Turquie. En tout cas, voici quelques préparations qui composent couramment les mezze :
- Aubergines (grillées ou en caviar)
- Fromages turcs
- Fatayer (pâtisserie salée)
- Tabboulé
- Houmous
- Foie de volaille préparé avec une sauce de grenadine salée
Occupant la majeure partie de la péninsule arabique, l’Arabie Saoudite fait également partie du continent asiatique. Il est donc impossible de parler de l’entrée dans la cuisine asiatique sans faire allusion aux habitudes culinaires de ce pays fascinant, dont la capitale est Riyad. Les repas saoudiens ne comportent pas plusieurs services. Comme dans de nombreux pays asiatiques, tout est servi au même moment et les convives peuvent se régaler (dans le respect de l’art de la table saoudien, bien entendu) En tout cas, une entrée saoudienne rend évidemment hommage aux habitudes culinaires traditionnelles locales notamment à l’utilisation d’épices d’origine bédouine. Par ailleurs, la cuisine saoudienne est préparée essentiellement à base de blé, de riz, de pommes de terre, de dattes, d’agneau et de poulet. Le porc est rare étant donné que l’Arabie Saoudite est à majorité musulmane.
Avec une cinquantaine de pays, l’Asie est l’un des continents les plus riches de la planète. Cette immense richesse se traduit dans de nombreux domaines, notamment dans la cuisine asiatique. Ainsi, l’entrée dans la cuisine asiatique est aussi riche et variée que la gastronomie asiatique en général.